1. La conduite à
tenir face à un accident
Lors
d’un accident, trois étapes sont à effectuer par le sauveteur. Les
deux premières consistent à évaluer le danger et de protéger la
victime, le sauveteur et toute autre personne. La troisième étape
consiste à alerter les secours.
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1.1 Evaluer le danger
/ protéger la victime
Le
sauveteur doit évaluer la présence de dangers qui peuvent aussi
menacer non seulement la victime mais aussi lui et toute autre
personne.
Il existe trois niveaux :
- le danger initial ayant provoqué l’accident peut persister ;
- la situation peut s’aggraver ;
- l’accident peut lui-même être générateur de danger
Le sauveteur doit supprimer immédiatement et de façon permanente les
dangers environnants pour protéger son action, la victime et les
autres personnes.
La victime doit être dégagée vers un endroit suffisamment éloigné du
danger et de ses conséquences.
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1.2 Alerter les secours
L’alerte, transmise au service d’urgence par les moyens les plus
appropriés disponibles, doit être rapide et précise pour diminuer les
délais de mise en oeuvre de la chaîne de secours et de soins.
Tout retard et toute imprécision peuvent concourir à l’aggravation de
l’état de la victime.
L’alerte des
secours peut être réalisée en mer à l’aide:
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- d'un téléphone mobile
Le téléphone
portable G.S.M. (Global System for Mobil), à l'inverse de la V.H.F., a
été développé pour une utilisation terrestre avec des relais dont les
antennes sont orientées vers la terre. Mais, compte tenu de la
fréquence utilisée de 900 Mhz, elles rayonnent également en mer et
permettent d'obtenir des liaisons à partir d'un bateau à une distance
comprise entre 5 et 15 milles de la côte.
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Les numéros :
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1616 :
ce nouveau numéro vous connecte directement à la SNSM;
• 18
: les SAPEURS-POMPIERS pour tout problème de secours ;
•
15
: le SAMU pour tout problème urgent de santé ; c’est un secours
médicalisé;
•
17
: la POLICE ou la GENDARMERIE pour tout problème de sécurité ou
d’ordre public ;
•
112
: numéro d’appel unique des urgences sur le territoire Européen,
recommandé aux étrangers circulant en France et aux Français circulant
à l’étranger.
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- d'une VHF
La
voie 16 est le canal international de
détresse, de sécurité et d'appel
Elle
doit être employée :
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pour les appels et le trafic de détresse
•
pour le signal et le trafic d'urgence
•
pour le signal de sécurité.
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Les messages de sécurité doivent être transmis, chaque
fois que cela est possible, sur une fréquence de travail après annonce
sur le 16. Pour ne pas perturber les appels de détresse, toutes les
émissions sur le 16 doivent être réduites au minimum et ne jamais
excéder 1 min.
Dans une
situation de détresse, répétez trois fois "MAYDAY" (prononcer comme «
M’AIDER ») "y a-t-il une station à l'écoute?" ou encore "a tous, APPEL
AU SECOURS, qui me reçoit?".
Attendez
une réponse, et répétez le message jusqu’à ce que vous en ayez une,
puis donnez :
-
votre position
-
la nature de la détresse
-
le nombre de personnes à bord
-
l’aide dont vous avez besoin
en savoir plus
sur la VHF et le téléphone portable
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