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2. Les principaux
accidents en mer
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2.1
Les hématomes
Un
hématome ou une contusion est un bleu. Pour calmer la douleur de la
victime et éviter la formation d'une bosse, il convient d'appliquer de
la glace sur le l’hématome. Les postes de secours équipés d'un frigo
étant rare, vous pouvez vous arranger avec un bar de plage, un snack
ou encore un vendeur de boissons.
Une fois l'hématome refroidi, vous pouvez y appliquer de l'Hémoclar,
de l'Amicon ou du Chocagel qui préviendra l'apparition de la tache
bleutée et facilitera la reconstruction des tissus sous-cutanés.
Faites attention au fait que votre pommade soit stérilisée si jamais
la lésion est accompagnée d'une petite plaie à côté.
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2.2
Les "petites" brûlures |
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Il faut tout d’abord refroidir la brûlure. Une fois la
brûlure refroidit, il y a 2 produits applicables :
•
Biafine
•
tulle gras.
L'avantage du Tulle est qu'il se présente sous la forme d'une
compresse tissée très large et qu'on peut donc faire maintenir à
l'aide d'un bandage. Ce type de procédé possède le double avantage de
protéger la blessure de toutes atteintes extérieures (soleil, sel et
eau -projections d'eau- sauf si la victime va se baigner avec bien
sur!) par le biais du bandage que vous ferez pour maintenir le Tulle
gras sur la brûlure.
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Comme dans tous
les cas de plaies, piqûres, brûlures ou morsures (simple ou grave) il
convient de demander à la victime si elle est à jour au niveau de sa
vaccination antitétanique.
Conseiller à la victime de surveiller sa brûlure et lui recommander la
visite d'un médecin en cas d'infection ou de tout autres problèmes
(douleurs au bout de plusieurs jours, …). A retenir qu'au cas où la
victime aurait des cloques il ne faut surtout pas les percer (un
refroidissement rapide permet d'éviter, en général, l'apparition de
cloques).
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2.3
Les piqûres de vive, de raie, d'oursin ou de méduse :
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La vive
La vive est un poisson de petite taille qui aime s'enterrer
légèrement sous le sable, là où l'eau est chaude (laisse de mer,
baïnes). Son dos est surmonté d'épines dorsales venimeuses qui,
lorsqu'on lui marche dessus, vont venir se planter sous le pied.
Cette
piqûre provoque une vive douleur à la victime qui présentera une sorte
de petite plaie avec 2 ou 3 points.
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La conduite à tenir
face à ce type de détresse, est de plonger le pied de la victime dans
une bassine d'eau chaude dans laquelle, si l'on peut, on diluera un
peu d'eau de DAKIN. L'action de l'eau chaude aura pour effet de
diminuer la douleur et de « brûler » les substances toxiques du venin.
En effet, Le venin injecté par l'animal, est dit thermolabile.
Autrement dit, il se détruit par la chaleur.
vous
pouvez aussi:
•
approcher au plus près du supportable et sans toucher la peau, une
cigarette allumée, dont le bout est incandescent.
•
Marcher dans le sable chaud
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La raie (pastenague)
La raie
est un poisson qui comme la vive, aime bien s’enfouir sous le sable.
Cet animal possède un dard situé sur sa queue. Lorsque l’on se fait
piquer par ce poisson, il est nécessaire d’enlever tout d’abord le
dard (si il est resté planté dans la peau), de faire saigner la plaie
et tout en se dirigeant vers un hôpital, d’appliquer la même procédure
que pour la vive (source de chaleur).
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L'oursin
Un oursin se
présente sous la forme d'une petite boule pleine d'épines. C'est
pourquoi, la blessure est caractérisée par de multiples piqûres de la
peau, dans lesquelles sont restées une multitude de très fines épines.
La conduite
à tenir face à ce type de piqûre est d'enlever méticuleusement
toutes les épines de la plaie, doucement, à l'aide d'une
aiguille et d'une pince à épiler, de façon à ce qu'il ne reste
absolument plus rien, ensuite on désinfecte et on interdit la baignade
à la victime pendant 3 heures.
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La méduse et l'anémone
Il en existe
plusieurs sortes :
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La " PHYSALIA
PHYSALIS OU PORTUGUESE MAN OF WAR ".
Celle que l'on rencontre le plus souvent sur nos côtes Atlantiques et
Méditerranéennes.
Elles provoquent une douleur aiguë, de type brûlure, autour de la
région de la piqûre qui est ressentie dans tout le bras pendant 1 à 2
heures.
La peau est également rouge: l'érythème peut être droit ou en zigzag.
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La " CHIRONEX
FLECKERI OU BOY JELLY FISH " est la plus dangereuse
que l'on connaisse mais elle ne fréquente que les mers australiennes.
On trouve bien d'autres méduses, en particulier dans la mer du Nord,
la Manche ou la Méditerranée.
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Ces piqûres sont également assez peu dangereuses, sauf allergies. Le
traitement est assez simple
:
•
Se protéger
de tout risque de surenvenimation (donc porter des gants)
•
Neutraliser
la décharge des tentacules.
Pour la " PHYSALIA PHYSALIS " :
Utiliser principalement du vinaigre, de l'alcool ou une solution de
bicarbonate de sodium.
•
Eliminer les tentacules. Pour cela, sécher la
région blessée par une poudre (farine, talc ou sable sec) sans frotter
mais racler doucement avec un bâtonnet en boit, une carte de
téléphone, un couteau par exemple.
•
Rincer les lésions à
l'eau douce, puis avec un antiseptique.
•
Enfin, soulager la douleur avec une source de chaleur
(pour éliminer certaines protéines du venin). Soulager aussi la
démangeaison par une pommade antihistaminique.
ATTENTION !
Si la
piqûre est localisée sur le visage de la victime, il faut lui faire
fermer les yeux après lui avoir rincé avec du sérum physiologique. On
lavera ensuite le visage (avec de l'eau salée) et on la fait évacuer
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